Quantcast
Channel: ActuaLitté
Viewing all 43782 articles
Browse latest View live

Tintin et la Lune : “À force de croire en ses rêves, l’homme en fait une réalité” (Hergé)

$
0
0

Avant qu’en ce XXe siècle, Neil Armstrong ne mette le pied sur la Lune, une improbable expédition avait déjà traversé l’espace dans une fusée rouge et blanche… Et plutôt que d’attendre les festivités du 21 juillet 2019, on peut d’ores et déjà faire une croix sur son calendrier.



© Hergé - Casterman 

 

En effet le 25 mars 1953, un certain Tintin posait le pied sur notre satellite naturel, soit seize années avant que l’astronaute américain ne concrétise ce rêve. « À force de croire en ses rêves, l’homme en fait une réalité », commenta Hergé en 1969, quand Armstrong fut le premier humain à marcher sur la Lune.
 

Dans la bande dessinée de Hergé, Tintin, partait de la base spatiale secrète de Sbrodj, en Syldavie. Et pour l’occasion, les éditions Casterman ressortiront un volume unique, réunissant les deux tomes = Objectif Lune et On a marché sur la Lune.

 

En Syldavie, Tournesol met au point sa fusée lunaire à moteur atomique et s’apprête à partir pour la Lune. Mais de mystérieux incidents mettent à mal ce projet : la fusée d’essai est détournée, une tentative de vol des plans se produit... Qui se cache derrière cela ? Et la fusée pourra-t-elle décoller ? Nous retrouvons nos héros à bord de la première fusée lunaire. Mais le vol est loin d’être de tout repos : outre la présence involontaire des Dupondt (ce qui limite sérieusement les réserves d’oxygène), des saboteurs sont également à bord. La fusée sera-t-elle de retour sur Terre à temps ?


 

Un voyage de longue haleine


Initiée dès 1947, l’aventure lunaire fait l’objet d’une gestation particulièrement longue. Alors qu’il s’apprête à conclure Le Temple du Soleil, Hergé fait appel au vulgarisateur scientifique Bernard Heuvelmans et à son ami Jacques Van Melkebeke, qui ont gardé en mémoire les images du lm La Femme dans la Lune de Fritz Lang, tourné en 1929.

Mais les ébauches de scénario proposées par le tandem ne satisfont pas le dessinateur, qui ne termine même pas l’encrage de la première page d’un récit à l’évidence trop burlesque, voire parodique, pour satisfaire ses velléités réalistes.

Après avoir compulsé les revues Life, Colliers, Atomes, et Science et Vie, Hergé reprend son projet seul en admirant les peintures réalisées par Chesley Bonestell, illustrateur qui réalise par ailleurs les décors du lm Destination Moon de George Pal, projeté sur les écrans américains en juin 1950.
 

Soucieux de rigueur scientifique, il entre en contact avec Alexandre Anano, auteur du livre de référence L’Astronautique paru en mars 1950 aux éditions Fayard. Le savant français valide sans réserve le principe de la fusée dont Hergé a fait réaliser une maquette en trois dimensions pour qu’aucun détail technologique ne puisse échapper à son crayon d’une case à l’autre.
 

Des inspirations aux fulgurances
 

En partie inspirée par l’aérodynamisme des missiles V2 et des sondes Viking, la fusée conçue par Tournesol adopte la propulsion atomique comme le préconisent à l’époque les chercheurs américains Sheperd et Cleaver.

Son habitacle est certes plus proche de celui d’un paquebot que de celui d’un engin spatial, mais son corps central oblong posé au sol sur trois grands pieds carénés semble si convaincant qu’il a récemment inspiré l’entrepreneur Elon Musk pour la création de son futur vaisseau martien Starship...

Tout aussi actuelle, la forme des combinaisons spatiales imaginées pour Tintin et ses amis n’est pas éloignée de celles qui sont toujours employées aujourd’hui, malgré leur teinte orange et leurs casques trop transparents pour éviter les brûlures des rayons ultra-violets... De même, si elle a longtemps été considérée comme improbable, la présence de glace sur la Lune a été officiellement confirmée par la NASA en août 2018.
 

Dans l’œuvre d’Hergé, Objectif Lune et On a marché sur la Lune témoignent d’une inflexion de trajectoire. Dans ces deux aventures, Tryphon Tournesol quitte la fantaisie de ses premières inventions dignes du concours Lépine pour s’élever au rang d’un véritable prix Nobel.

L’atmosphère de l’aventure est plus sérieuse qu’à l’accoutumée et l’ombre de la mort plane sur tout le récit avant de s’abattre sur deux personnages. De manière plus pragmatique, le niveau de précision exigé par chaque image incite Hergé à rassembler autour de lui l’équipe des Studios Hergé, fondés le 6 avril 1950. Bob De Moor sera son plus fidèle collaborateur, assistant le créateur de Tintin jusqu’à sa disparition en mars 1983.

 

[à paraître 22/05] Hergé — Tintin et la Lune — Casterman — 9782203198807 – 19,90 €


Les lecteurs en parlent : 15 livres pour se faire plaisir

$
0
0

CLASSEMENT – Les nouveautés, les entrants, les sortants, et les surprises que réservent les lecteurs, voici ce que chaque semaine notre rubrique Les lecteurs en parlent a à offrir. En partenariat avec le réseau Babelio, ActuaLitté vous propose une liste des livres qui font l’actualité... 

 



Semaine des plus étranges, si deux titres disparaissent du classement, les romans d’Alexandria Marzano-Lesnevich et de Paul Lynch, c’est le calme plat absolu. Tout juste le livre de Søren Sveistrup (trad. Caroline Berg), prend-il une discrète place de plus…

Qu’est-ce donc que cet Octobre, seul mouvement dans un grand immobilisme ? Un thriller, évidemment, mais surtout le premier du créateur de la série The Killing. Tout prend place, bien entendu au mois d’octobre, à Copenhague. 

La police découvre le cadavre d'une femme amputée d'une main. À côté du corps, un petit bonhomme fabriqué à partir de marrons et d'allumettes. Chargés de l'enquête, la jeune inspectrice Naia Thulin et l'inspecteur Mark Hess découvrent vite que cette figurine est porteuse de mystérieuses empreintes : celles de la fille de Rosa Hartung, ministre des Affaires Sociales, enlevée un an plus tôt et présumée morte. 

Thulin et Hess explorent toutes les pistes qui leur révèleraient un lien entre la disparition de la fille de la ministre et la victime à la main coupée. Lorsqu'une autre femme est tuée, selon le même mode opératoire, ils comprennent que le cauchemar ne fait que commencer...

La suite, est à découvrir juste ici.

1. Le berceau de Fanny Chesnel
Flammarion – 9782081451155

2. L'empathie, d'Antoine Renand
La Bête Noire – 9782221238882

3. Bad Man de Dathan Auerbach
Belfond – 9782714479952

4. Personne n'a peur des gens qui sourient  de Véronique Ovaldé
Flammarion – 9782081445925

5. November Road de Lou Berney
Harper Collins – 9791033902881

6. Anatomie d'un scandale, de Sarah Vaughan
Préludes – 9782253905028 – trad. Alice Delarbre

7. J'ai dû rêver trop fort, de Michel Bussi
Presses de la Cité – 9782258162839
 

↑ 8. Octobre Søren Sveistrup

Albin Michel – 9782226438997 – trad. Caroline Berg


9. Le chant des revenants de Jesmyn Ward
Belfond – 9782714454133 – Charles Recoursé


10. Les gratitudes, de Delphine de Vigan
JC Lattès – 9782709663960

= 11. La chambre des murmures, de Dean Koontz
L'Archipel – 9782809825626 – trad. Sebastian Danchin

12. L'Outsider, de Stephen King
Albin Michel – 9782226435897 – Jean Esch

13. Dans son silence, d' Alex Michaelides
Calmann-Lévy – 9782702164921

14. Cavale ça veut dire s'échapper, de Cali
Le cherche midi – 9782749161464

15. À la ligne : Feuillets d'usine, de Joseph Ponthus
La Table Ronde – 9782710389668



Excellentes découvertes !

 

Conseils de lectures : chaque semaine, “Les lecteurs en parlent”

Spermatozoïde, ovule, grossesse : quand en 70, on parlait de zizi à l'école

$
0
0
C’est en 1975 que Pierre Perret défraya la chronique avec sa chanson, Le zizi. 26 ans plus tard, Le Guide du zizi sexuel de Zep et Helen Bruller subissait les foudres d’un public mal intentionné — et spécifiquement lors des différentes expositions qui lui furent consacrées. Mais dans les écoles françaises, en 1970, les élèves avaient manifestement plus d’ouverture à l’information.


Jean-Pierre Dalbéra, CC BY 2.0

 
Ou bien faut-il croire que les parents étaient un brin moins réactionnaires, surprotecteurs et sensibles ? Dans une archive exhumée par l’INA, on replonge dans l’émission Dim Dam Dom, diffusée par l’ORTF.

« Le papa, avec son zizi, il met la graine dans le sac de la maman... » Évidemment, on était encore loin d’évoquer le clitoris, qui depuis son apparition en 2017 dans un manuel scolaire, soulève encore les foules. Mais on pourrait imaginer une certaine liberté d'information. 

En 1970, cette émission tournait dans une classe de maternelle où une infirmière enceinte dialoguait avec des enfants sur la naissance d’un bébé ou le passage de la graine du papa à la maman... Et ils connaissaient déjà beaucoup de choses sur la question, ces petits…

Alors quand on apprend qu’il est urgent, outre-Atlantique, mais est-ce plus rassurant, que des groupes de lobbying donnent la chasse à l’immense quantité de pornographie que l’on trouve dans les bibliothèques scolaires, voilà de quoi sourire.

À l’école, voilà 49 ans, on parlait allégrement des spermatozoïdes du papa et de l’ovule de la maman. De quoi inspirer peut-être, en 1987, une nouvelle chanson à l’ami Pierrot Papa maman, avec cette splendide conclusion : « Comment papa a fait un p’tit frère à maman / C’est à l’école qu’on nous l’apprend / Pas la peine d’en faire toute une cathédrale / À part les hypocrites les gens normaux trouvent ça normal. »

Hachette : Gaëtan Ruffault nommé Directeur des Ressources Humaines France

$
0
0
Après huit années passées comme Directeur des Ressources Humaines Internationales du groupe Hachette Livre, Alexis Rérolle a souhaité quitter la société pour un nouveau projet. 

Hachette Book Group USA - Foire du Livre de Londres 2019
ActuaLitté, CC BY SA 2.0

 
À l’occasion de ce départ, Arnaud Nourry a nommé Gaëtan Ruffault Directeur des Ressources Humaines France du groupe Hachette Livre. Rattaché directement à Arnaud Nourry, Gaëtan Ruffault rejoindra le Comité Exécutif France. La fonction de Directeur des Ressources Humaines international est supprimée. 

Arnaud Nourry a déclaré : « Alexis Rérolle a transformé la fonction RH chez Hachette Livre, notamment en instituant des relations franches, dynamiques et pérennes avec les instances représentatives du personnel, et en faisant de Hachette Livre une entreprise innovante et active en matière de RSE. Je lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière. » 

Né en 1980, Gaëtan Ruffault est diplômé de Sciences Po Paris. Après un début de carrière à l’Assistance Publique, il a rejoint le groupe Hachette Livre en 2008 en tant que Responsable Ressources Humaines. Il a été ensuite promu Adjoint au Directeur des Ressources Humaines de la branche Industrielle et Commerciale, puis Directeur des ressources Humaines de la Branche Services et Opérations.

En janvier 2016 il a été nommé Directeur adjoint de la Branche Services et Opérations, en charge des Ressources humaines, de la sécurité et de la RSE. Depuis septembre 2017 il était Directeur Adjoint de la branche en charge de la Logistique et des Ressources Humaines. 

Festival Raccord(s) 2019 : les éditeurs indés présentent leur programme

$
0
0
La 6e édition du Festival Raccord(s), qui met chaque année les éditeurs indépendants à l'honneur à Paris et en Île-de-France, a d'ores et déjà démarré : plusieurs événements ponctuels viennent préfigurer le temps fort, du 9 au 14 avril prochains. Les Éditeurs associés sont toujours aux manettes de cet événement devenu une bonne habitude des lecteurs et des professionnels.


 

De mars à mai 2019, le festival Raccord(s) met à l’honneur l’édition indépendante pour la 6e année consécutive et vous donne rendez-vous dans de nombreux lieux de la capitale et en Île-de-France. Le temps fort du festival aura lieu du mercredi 10 au dimanche 14 avril 2019. 

Né à l’initiative des Éditeurs associés (éditions du Chemin de Fer, Esperluète, Points de suspension et Voce Verso), le festival Raccord(s) fête le livre et la lecture en tissant des liens avec d’autres formes d’expression. Le festival invite le public à découvrir les ouvrages sous un angle singulier dans des lieux divers et souvent inattendus : musées, jardins, centres culturels, librairies, bibliothèques, cafés, restaurants, ateliers, salles de cinéma, de théâtre, de spectacle, etc. 

Une quinzaine d’éditeurs indépendants participent à cette 6e édition et proposent au public un événement imaginé autour de l’un de leurs ouvrages ou d’une collection. Le livre se met en scène, auteurs et artistes sont à l’honneur à travers des performances, ateliers de création, projections, spectacles, expositions, soirées musicales, conférences-discussions et lectures.
L’association des Éditeurs associés créée en janvier 2004 fédère des structures éditoriales indépendantes. Ces éditeurs ont décidé de s’unir pour défendre des ouvrages singuliers et audacieux, et faire rayonner l’édition indépendante. Installée dans le 6e arrondissement de Paris, la Librairie des Éditeurs associés est le point d’ancrage de l’association. Elle valorise les catalogues d’une quarantaine d’éditeurs indépendants.
 

Dans un questionnaire, Virginia Woolf brocardait James Joyce

$
0
0
Que pensent les écrivains de leurs contemporains et confrères ? Un petit carnet jaune récemment découvert par le petit-fils de Margaret Kennedy révèle les avis et les goûts littéraires de grandes figures comme Virginia Woolf, Rebecca West, Stella Benson, Hilaire Belloc et RoseMacaulay. « Un véritable livre sincère de confessions littéraires » annonce la page de garde de ce document inédit.


Virginia Woolf, crédit : George Charles Beresford 


C'est en triant quelques affaires de la romancière Margaret Kennedy que son petit-fils, William Mackesy, a découvert ce petit livre jaune. Si la couverture avait déjà rendu l'âme depuis bien longtemps, indique-t-il, « nous ignorions que ce que nous allions trouver était un véritable trésor ».

Et en effet, à l'intérieur se trouvent des pages entières de séries de questions — datant de 1923 à 1927 — comme « Qui est le plus grand génie littéraire ? », « Quel écrivain anglais est le plus surestimé ? », « Quel est l'auteur anglais décédé dont le caractère vous déplaît ? »

39 questions auxquelles Virginia Woolf, mais aussi Rebecca West, Stella Benson, Hilaire Belloc, Rose Macaulay et Margaret Kennedy ont pris plaisir à y répondre. Un régal. 

Car si certaines réponses ne sont pas de grandes surprises – pour preuve, le choix quasi-unanime de Shakespeare comme plus grand génie littéraire de tous les temps –, d'autres présentent de véritables critiques acerbes sur le travail de leurs contemporains. 

T. S. Eliot est mentionné à plusieurs reprises comme le pire poète anglais vivant et le pire critique de la littérature. DH Lawrence et James Joyce sont tous deux considérés comme les écrivains vivants anglais les plus surestimés. Selon Virginia Woolf, James Joyce était « ennuyeux... finalement nauséabond ».

Le romancier à succès Arthur Stuart-Menteth Hutchinson arrive, lui, en tête du podium des écrivains les plus détestés, suivi de Thomas Carlyle et George Meredith. Autre surprise, Virgile ou John Donne, poète britannique du XVIIe siècle, ne sont jamais mentionnés. 
 
Enfin, à la question « Quel est l'homme de lettres décédé dont le caractère vous déplaît le plus ? », Samuel Johnson a été cité de nombreuses fois, suivi par Oscar Wilde et George Meredith, Proust et Byron obtenant chacun un vote.

Rebecca West a qualifié le questionnaire de « stupide ». « C'est comme si on me demandait de choisir le meilleur coucher de soleil » reprend-elle. À la question « Quel auteur liras-tu encore dans 25 ans? » elle a simplement répondu « moi ». Elle a ensuite nommé Woolf, plus grande critique vivante d'après elle. 


Via The Independent


Retrouvez notre dossier sur Virginia Woolf

Aide aux librairies : l'Italie réfléchit au modèle français de l'Adelc

$
0
0
Le ministre du patrimoine et des activités culturelles italien ne chôme pas : depuis le 21 janvier, les rencontres interprofessionnelles se multiplient, pour venir en aide au secteur. Alberto Bonisoli, qui s’était rendu à Paris lors du salon du livre, en revient notamment avec l’idée de transposer l’action de l’Adelc dans le Bel Paese.

Librairie Feltrinelli Naples
ActuaLitté, CC BY SA 2.0
 

L’Association Développement de la Librairie de Création est totalement méconnue du grand public, et pour cause : son action se consacre au soutien des librairies, dans leur création, travaux, déménagements, et autres — jusqu’aux aides sous la forme de subvention et d’accompagnement. Une structure inédite, découlant de l’exception culturelle française, et qui inspirerait manifestement les pouvoirs publics italiens.

Au cœur des discussions déjà à l’œuvre en Italie, le modèle de la loi Lang, avec la fixation d’un prix unique par l’éditeur et le plafonnement de la remise accordée à 5 % fait des émules. « Nous devons atteindre 90 % de lecteurs comme en France et nous allons y travailler », assurait le conseiller culture Alessandro Dalai.  

« Je souhaiterais mettre en place un fonds renouvelable en faveur des librairies. Reste encore à voir par qui et comment il sera géré, mais c’est une solution à laquelle le Mibac [ministère de la Culture, Ndlr] est en train de travailler », indiquait récemment Alberto Bonisoli.
 

Une solution à définir et exploiter


C’est bel et bien le modèle de l’Adelc, fondé en 1988, qui est pointé : depuis une trentaine d’années, l’organisation a pu dégager plus de 40 millions € de soutien aux libraires du pays. Et cette solution, complémentaire au crédit d’impôt, à la hauteur de 4 millions € voté en 2017, ferait des émules. Sur l’année passée, 1196 établissements l’avaient sollicité et 77 % des demandeurs purent en bénéficier.

À l’occasion d’une conférence qui se déroulait ce 24 mars à Milan, durant la BookPride, Alberto Bonisoli a confirmé son intérêt et le cheminement de ses équipes. « Le fonds de roulement présente l’avantage de “contraindre” ceux qui y ont recours à une réflexion réelle sur le circuit économique. […] Cela permet également de recevoir une somme supérieure à ce que peuvent proposer les subventions de l’État », poursuit-il (voir Agcult)

L’opérateur de cette aide ne serait donc pas nécessairement le ministère, bien au contraire, mais un tiers de confiance, à la manière de l’Adelc en France, à qui s’adresseraient alors les personnes désireuses d’ouvrir ou de rénover un établissement. 

On savait que le modèle français avait de quoi séduire, et que les parlementaires italiens n’avaient pas manqué le coche. En effet, début février, l’idée d’un plafonnement des remises sur les livres, pour rétablir la concurrence, faisait jour. En proposant une modification de la Loi Levi, qui fixe à 15 % le rabais possible, pour le ramener à 5 %, la députée Daniele Belotti avait fait forte impression. 

Didier Grevel, délégué général de l’Adelc, nous indique avoir eu des échanges avec l'éditeur italien Marco Zapparoli (Marcos y Marcos), actuel président de l’Adei, Associazione degli editori indipendenti qui s’est montée en mai 2018. « Il s’est montré très intéressé et curieux de notre fonctionnement », indique Didier Grevel. Cependant, aucun contact direct avec le cabinet d’Alberto Bonisoli — lequel avait fait preuve d'un grand enthousiasme lors de sa venue en France.
 


De fait, mi-février, l’ADEI avait fait parvenir un document de travail au ministre de la Culture. Parmi les points à explorer, la création d’un fonds mixte, réunissant des investissements publics et privés, pour « encourager la création de nouvelles librairies indépendantes », tout en soutenant celles existantes, « sur le modèle développé par l’Adelc en France ». Nous attendons de plus amples informations de l'éditeur italien.

À Jakarta, des bénévoles installent une bibliothèque sous l'autoroute

$
0
0
Oubliez les pancartes « Silence, s'il vous plaît » de certains établissements. La bibliothèque indonésienne Taman Baca Masyarakat Kolong a décidé, contre toute attente, de s'installer sous un pont de Jakarta. Rugissements des moteurs, klaxons à tout-va, bouchons... Malgré le bruit ambiant, rien n'empêche les enfants de venir fréquenter ce lieu de lecture improbable.

Bibliothèque Taman Baca Masyarakat Kolong (via Facebook)


Niché en-dessous d'une voie de circulation, le petit parc-bibliothèque se situe à seulement quelques kilomètres de la capitale indonésienne et de ses 30 millions d'habitants. Malgré le brouaha au-dessus de leurs têtes, les bibliothécaires du Taman Baca Masyarakat Kolong ont réussi à rassembler un petit groupe de lecteurs quotidiens.

« Nous voulions rapprocher les livres de la communauté », a expliqué à l'AFP Devina Febrianti, la coordinatrice de la bibliothèque. Afin de rendre l'emplacement le plus accueillant et jovial possible, des artistes sont venus aider bénévolement les gérants de la bibliothèque. Les peintures murales, les bacs à fleurs, le petit terrain de futsal, les étagères... C'est grâce à leur travail acharné qu'ils existent.
 

Des débuts difficiles


« Au début, tout le monde ne nous a pas soutenus lorsque nous sommes venus avec des livres, car il y avait déjà d'autres résidents ici », a poursuivi la coordinatrice. En effet, lors de son ouverture en 2016, l'idée de cette bibliothèque a été mal accueillie par certaines personnes malintentionnées. Depuis plusieurs années, la banlieue de Ciputat est menacée par des premans.

Selon Loren Ryter et son ouvrage Pemuda Pancasila: The Last loyalist Free Men of Suharto's Order, un preman est un membre d'un gang indonésien organisé, englobant des criminels de la rue par le biais de patrons du crime. Ils sont souvent perçus négativement dans la société indonésienne à cause de leur passé violent et criminel. Cependant, le crime organisé en Indonésie a une histoire bien plus ancienne et complexe : leur origine remonterait au Royaume de Medang.

Néanmoins, comme le précise Robert Cribb dans son livre : Gangsters and Revolutionaries: The Jakarta People's Militia and the Indonesian Revolution 1945-1949, les syndicats du crime indonésiens ont aussi parfois agi en tant que personnes chargées de faire respecter la loi pour maintenir l’autorité et l’ordre, notamment pour l'indépendance du pays lors de la décolonisation. Malgré leurs efforts, ils restent marginalisés en raison de leurs méthodes violentes et leur illégitimité sociale.

De leur côté, les parents n'osaient pas non plus envoyer leurs enfants. Ils s'inquiétaient pour leur sécurité et avaient peur qu'ils soient kidnappés, agressés ou encore renversés par une voiture.

« Nous avons d'abord demandé pardon aux gangsters qui étaient ici, puis aux chauffeurs des angkots », a ajouté Devina Febrianti, en précisant qu'un angkot était une mini-fourgonnette bon marché qui assurait les transports en commun.

Après de nombreuses négociations, les gangs ont laissé tranquille la petite bibliothèque. La coordinatrice du coin de lecture a vu jusqu'à 70 enfants se précipiter sous le pont pour attraper un livre. Une ambiance d'entraide s'est installée dans ce petit monde : on lit des histoires avec les enseignants, on fait ses devoirs à plusieurs, on chante, on danse... De quoi oublier un instant le capharnaüm au-dessus de leurs petites têtes.
 

Des «Taman Bacaan » pour combler la pénurie de bibliothèques


«Cela me rend heureuse et c'est excitant », a déclaré Emilia Clara, une élève de 11 ans. Un avis partagé par Salmih Usia, une maman, qui a qualifié l'endroit de « formidable » et idéal pour « apprendre, créer et jouer ».

Les jardins de lecture gratuits existent sous diverses formes en Indonésie, et depuis plusieurs décennies. En cause, une grande pénurie de bibliothèques publiques aux alentours de la capitale. Ces lieux, appelés «Taman Bacaan » en indonésien, demeurent les seuls endroits où les enfants peuvent savourer un moment de lecture. L'initiative et les créations de ces parcs-bibliothèques sont gérées et encouragées par des ONG des secteurs public et privé.

Selon Devina Febrianti, 80 petites bibliothèques comme la sienne ont été créées dans cette partie de la capitale. Néanmoins, malgré leurs bonnes intentions, les bénévoles de la bibliothèque craignent qu'à l'avenir les enfants soient exposés à des problèmes de santé, en raison des émissions de CO2 et de ses conséquences sur la qualité de l'air.
« Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de plaintes concernant les odeurs, les déchets ou les bruits forts. Nous utilisons un système de sonorisation, ce qui nous est très utile pour surmonter le problème », a-t-elle précisé.

via The Jakarta Post.

Découvrez les maisons les plus célèbres de la littérature 

$
0
0
Quand compagnie d'assurance rime avec belles-lettres : GoCompare a travaillé avec l'artiste John Davies pour créer des visuels des maisons les plus célèbres des classiques de la littérature. Le résultat donne envie de déménager dans la minute...



À quoi ressemblait véritablement le château de Dracula ? Le domaine des Hauts de Hurlevent de Brontë ? Le manoir de Gatsby ? Ou encore la propriété Pemberley dans Orgueil et Préjugés ? 

Véritable personnage à part entière, outil de description ou encore dispositif dramatique, les lieux de la littérature habitent aussi les lecteurs. Maison d'enfance, de campagne, de vacances, lieu magique, secret, obscur, ou encore lieu de fête ou abri, refuge, ces lieux sont une invitation au rêve et à l'imagination. 

Le comparateur de compagnies d'assurance GoCompare l'a bien compris. En août dernier, il a décidé de collaborer avec l'artiste anglais John Davies, expert en design graphique, pour lancer de nouveaux visuels représentant les maisons les plus célèbres de la littérature classique. 

De la fiction à la réalité, le duo a présenté plusieurs visuels dont le domaine des Hauts de Hurlevent, mais aussi la maison des Wesley dans la saga Harry Potter, Satis House, propriété dans Les Grandes Espérances de Charles Dickens, la maison du docteur Jekyll, le château de Dracula, ou encore le manoir de Gatsby.
 
Et enfin, la maison des Radley dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, l'antre de Bilbon Sacquet, et la maison de Sherlock Holmes. 

#carousel#

 
GoCompare est un site britannique de comparaison de compagnies d'assurance en tout genre, et notamment d'habitations. Le comparateur a su se démarquer grâce à ses publicités originales. Par exemple, en 2009, la société a lancé une campagne publicitaire mettant en vedette un ténor italien appelé Gio Compario. 

En juillet 2012, Go Compare a aussi lancé une série de publicités avec des célébrités telles que Sue Barker, Jimmy Carr, Stuart Pearce, Ray Mears, Louie Spence et Stephen Hawking.

Via For Reading Addicts

RecycLivre ouvre un financement participatif pour installer des boîtes à lire

$
0
0
Le 14 mars 2019, en partenariat avec Frich'Market, Minéka et Le Grenier de Lahso, l'entreprise RecycLivre a annoncé le lancement d'une campagne de financement participatif pour installer des boîtes à lire solidaires et éco-responsables dans sept établissements scolaires en France.



On appelle boîte à lire une petite bibliothèque de rue où chacun peut déposer et emprunter des livres gratuitement. Selon RecycLivre, c'est un projet solidaire qui favorise non seulement l'accès à la culture mais également le lien social. L'action encourage une économie du partage et du don et développe une démarche éco-citoyenne. 

Selon Fabien, un collaborateur de l'entreprise dans la région d'Occitanie, « l'implantation d'une boîte à lire dans [les] école[s] confortera les dynamiques initiées autour de la lecture ». L'objectif de la société étant d'installer 7 d'entre elles dans 7 régions différentes. 

Voici la liste des écoles qui bénéficieront d'une boîte à livres grâce à cette action participative en cas de réussite : 

Auvergne-Rhône-Alpes : une école primaire publique de Vaulx en Velin
Grand-Est : l'école Les Roseaux à Gries
Hauts-de-France : le lycée Gaston Berger à Lille
Ile-de-France : l'école Charlotte Delbo à Aubervilliers
Nouvelle-Aquitaine : le collège Grand Parc à Bordeaux
Occitanie : l'école maternelle publique Les pinhous à Toulouse
Pays-de-la-Loire : le lycée professionnel Daniel Brottier à Bouguenais

Le coût de fabrication et d'installation demandé est de 4700 €, auquel il faut ajouter 560 € de frais d'expédition (soit 80 € par boîte). Le bois qui sert à leur construction est récupéré sur des meubles destinés à la benne. Des livres seront offert lors de chaque installation.

Le temps de fabrication de chacune des boîtes devrait prendre environ 2 mois. Les équipes de RecycLivre aimeraient également programmer une venue dans chaque école d'ici le printemps 2019.

RecycLivre collecte gratuitement à domicile les livres de particuliers, associations, entreprises et collectivités depuis 2008. Ils sont ensuite mis en vente sur son site.

La plateforme est considérée aujourd'hui comme le premier vendeur français de livres d’occasion en ligne. 10 % des revenus nets sont reversés à des associations (plus de 1,4 million € depuis sa création).
 
Si vous souhaitez faire un don pour la fabrication des boîtes à lire, vous pouvez déposer une petite pièce ou un billet juste ici.




 

C'est officiel, Elton John publiera ses mémoires à l'automne prochain

$
0
0
Le 11 mars 2019, Elton John avait annoncé la sortie prochaine de son autobiographie sur son site web. Si l'ouvrage n'avait pas encore de titre, ni de couverture, c'est désormais chose faite. Me (édition Pan Macmillan) sortira le 15 octobre prochain. 



« Je ne suis une personne nostalgique. On m'accuse souvent de ne penser qu'au futur, à mon prochain concert ou autre projet créatif. C’est une surprise de constater à quel point je trouve cathartique le processus d’écriture de mes mémoires. En regardant en arrière, je me rends compte de la vie folle que j'ai eu le privilège de vivre », explique-t-il sur son site web. 

C'est sur YouTube que la célèbre icône rock a révélé le titre et la couverture inédite de son autobiographie. « C'est la toute première fois que quelqu'un le voit, à part moi bien sûr. »

En précommande depuis début mars, l'autobiographie du célèbre chanteur a été en quelques heures en top des ventes Amazon. Dans le cadre de la campagne, la rock star se rendra à Waterstones Piccadilly pour une session inédite d'autographes. 

« C'est une histoire incroyablement franche, amusante, et personnelle », a déclaré Jeremy Trevathan, éditeur chez Pan Macmillan. « Le livre est honnête, irrévérencieux, émouvant, révélateur. Le lecteur aura vraiment l'impression qu'Elton est assis là et le regarde dans les yeux. En riant et en lui parlant directement. Je suis absolument certain que ce sera le livre de la décennie. »
 

  
« Dans Me, Elton écrit aussi avec beaucoup de force pour se purifier et changer sa vie, pour trouver l'amour avec David Furnish et devenir un père. D'une voix chaleureuse, humble et ouverte, c'est Elton qui parle de sa musique et de ses relations, de ses passions et de ses erreurs », décrit la maison d'édition. 

2019 sera une année riche pour Elton John. En effet, la publication de son autobiographie est accompagnée de la sortie de Rocketman, le biopic de la rock star. Réalisé par Dexter Fletcher, la sortie est prévue pour le 19 mai prochain. Taron Egerton incarnera le rôle d'Elton John. 
 

Via The Bookseller

La Maison des écrivains et de la littérature obtient son financement de la Drac

$
0
0
La Maison des écrivains et de la littérature est finalement sauvée, apprend-on dans un courriel signé de son président, Jean-Yves Masson. Voilà dix jours encore, l’association renvoyait une nouvelle campagne de communication, s’interrogeant sur sa disparition possible. Mais le ministère de la Culture a finalement réagi — et la Drac Île-de-France avec lui.

Franck Riester, ministre de la Culture
Franck Riester, ministre de la Culture - ActuaLitté, CC BY SA 2.0

 
Le salon du livre de Paris allait s’installer Porte de Versailles, et le 11 mars, la Mél lançait un nouvel appel : trois semaines plus tôt, l’association alertait sur ses difficultés économiques. Non seulement les droits d’auteurs, mais également les salaires, « ne pourraient pas être versés pour les actions conduites, faute de la notification de subvention pour l’année 2019 ». 

Sept mois après que le ministère de la Culture validait le changement de tutelle, passant la Mél du Centre national du livre à la Drac IDF, aucune somme n’était encore versée. Et comme ActuaLitté l’avait alors pronostiqué, la rémunération des auteurs n’était pas assurée, « de même ce mois-ci que l’équipe de 11 salariés », indiquait alors l’association.

Seuls les auteurs sollicités dans les actions financées par la Région Île-de-France avaient été payés — une obligation contractuelle, dans le cadre des marchés publics remportés par la Mél.

En effet, deux marchés avaient été remportés, le 6 février 2017 pour le Prix littéraire des lycéens, et le 17 août 2018 pour les Leçons de littérature. Le tout pour un budget de 375.000 € maximum pour ces actions. Selon nos informations, en date du 14 mars, près d’un tiers du montant avait été perçu par la structure, versé par la Région. 

Or, la directrice affirmait à ActuaLitté le 11 mars que si la rémunération des auteurs avait bien été effectuée, la Région n’avait pas encore régularisé les sommes dues, attendu qu’elles étaient « payées après dépenses », nous indiquait Sylvie Gouttebaron. 
 

Le “silence” de la rue de Valois 


Pour l’heure, la Mél est aux réjouissances, soulignant que la mobilisation a été payante. « Alors que j’allais devoir dès ce lundi, à la demande de notre commissaire aux comptes, saisir le Tribunal de Grande Instance pour l’avertir que la MÉL était en cessation de paiements et ne pouvait poursuivre ses activités, le ministère de la Culture est enfin sorti de son silence et a officiellement entériné la décision prise par Françoise Nyssen en juillet 2018 », note Jean-Yves Masson. 
 
La subvention de 500 000 € promise par la précédente locataire de la rue de Valois a donc été attribuée, et un cinquième sera affecté « à notre collaboration avec les autres DRAC pour nous permettre de continuer à intervenir dans toute la France ». 

Promettant pour l’avenir un fonctionnement qui sera plus transparent encore, la Mél tiendra prochainement une conférence de presse, pour détailler ses actions, et répondre aux questions sur sa gouvernance. Et en attendant, écrivains et même non-écrivains sont invités à adhérer à l’association, dans « un geste concret de soutien ».

Le ministère de la Culture, sollicité à plusieurs reprises sur ces questions, n’a pas encore apporté de précisions à nos demandes. 

Le Désosseur de Jeffery Deaver bientôt adapté en série

$
0
0
La National Broadcasting Company (NBC) a annoncé son nouveau projet : il s'agit de l'adaptation en série du roman de Jeffery Deaver, The Bone Collector (Le Désosseur en français, dans une traduction de Pierre Girard chez Calmann-Levy). La série s’appellera simplement Lincoln, nom du personnage principal.



L’oeuvre littéraire de Jeffery Deaver va de nouveau être adaptée. En effet, NBC vient d'annoncer qu'elle avait commandé le pilote d'une série adaptée de son roman policier Le Désosseur, publié en 1997. 

On compte 9 ouvrages qui suivent le personnage de Lincoln Rythmes. Pour le moment, NBC ne devrait adapter que le premier tome.

Le résumé de l'éditeur pour Le Désosseur :
 

Lincoln Rhyme était sans doute le criminologue le plus célèbre des Etats-Unis, capable de dresser le portrait complet d'un tueur à partir de quelques indices recueillis sur la scène du crime. Mais Rhyme, blessé lors d'une enquête, n'est plus qu'un grand paralysé, esprit brillant dans un corps inerte, infirme sarcastique dont la seule obsession est d'en finir avec cette vie.
Jusqu'à la découverte d'un cadavre enterré au bord d'une voie ferrée, dont seule une main ensanglantée sort de terre. A regret, Rhyme va reprendre du service pour traquer l'assassin du fond de son lit. L'homme est lancé à la poursuite de nouvelles victimes et il faut, pour les sauver, déchiffrer au plus vite les traces qu'il sème sur son passage avec la volonté diabolique de brouiller les pistes.


VJ Boyd et Mark Bianculli seront chargé du scénario. Seth Gordon, connu notamment pour avoir réalisé la série Atypical sur Netflix, sera le réalisateur. Sony Pictures TV et Universal TV seront à la production, en collaboration avec Keshet Studios. 

James Tate Ellington (Remember Me, Quantico, The Brave) incarnera le rôle principal de Lincoln Rhyme aux côtés de Russell Hornsby (The Hate U Give) et Arielle Kebbel (Vampire Diaries, Hawaii 5-0).
 
Ses romans policiers ont déjà donné vie au film Bone Collector (2000) réalisé par Phillip Noyce avec Denzel Washington et Angelina Jolie dans les rôles principaux.
 

Nouvelle-Zélande : un auteur censuré pour une photo polémique

$
0
0
Les images de l'attaque terroriste perpétrée dans deux mosquées de Christchurch, le 15 mars 2019, ont secoué le monde entier. Pour laisser le peuple néo-zélandais faire son deuil, la chaîne de librairies Whitcoulls a cessé la commercialisation de l'ouvrage 12 Rules for Life : An Antidote to Chaos du professeur de psychologie canadien, Jordan Peterson, photographié aux côtés d'un individu se revendiquant « fier islamophobe ».

Jordan Peterson (Gage Skidmore - CC BY-SA 2.0)
 

C'est un courriel du service client de Whitcoulls, posté sur Reddit puis partagé via Twitter, qui a informé les lecteurs de cette décision.


Voici la traduction du courriel en question : « Malheureusement, 12 Rules for Life est actuellement indisponible, c'est une décision que Whitcoulls a prise suite aux documents extrêmement troublants diffusés avant, pendant et après les attentats de Christchurch. En tant qu'entreprise, nous prenons nos responsabilités envers nos communautés très au sérieux, nous pensons qu'il serait erroné de soutenir l'auteur pour le moment. Nous nous excusons de ne pas pouvoir vous les vendre, mais nous vous remercions de votre compréhension. »

Bien que les raisons précises de ce retrait des ventes n'aient pas été communiquées pour le moment, l'élément déclencheur est sans aucun doute cette photo. Lors de son récent voyage en Nouvelle-Zélande, le professeur canadien a eu la bonne idée de poser en compagnie d'un fan portant un t-shirt : « Je suis un fier islamophobe ». L'image a circulé sur le réseau social Twitter au lendemain des attaques des mosquées de Christchurch.
 


Le chef du parti néo-zélandais ACT (Association des consommateurs et des contribuables), David Seymour, a tenu à partager son sentiment face à cette décision : « Vous ne combattez pas le néonazisme en supprimant la lecture et les livres. Quiconque connaît l'Histoire sait que c'est le contraire qu'il faut faire pour combattre ce genre d'idées », a-t-il déclaré à Newshub. « Un livre partageant des idées d’entraide est une chose extrêmement étrange à supprimer. Je pense que Whitcoulls a pris la mauvaise décision, mais je respecte le fait qu’il s'agisse d'une société privée, c’est leur droit. »

Selon les lecteurs de l'ouvrage, 12 Rules for Life : An Antidote to Chaos ne contiendrait les mots « islam » et « musulman » qu'une seule fois et ce dans un contexte tout à fait positif. Le livre a été un best-seller au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni et a été vendu à plus de deux millions d'exemplaires.

Son auteur avait fait une tournée mondiale pour promouvoir le livre. Son interview sur Channel 4 News n'a pas échappé aux critiques. Selon l'ensemble de la presse, l'ouvrage se distingue par son style atypique. Cependant, son point de vue sur Dieu a reçu, comme il fallait s'y attendre, un accueil mitigé : 
 


Toujours selon Newshub, d’autres titres — plus virulents cette fois — ayant pour sujet l’islam sont encore disponibles sur la plateforme. On peut par exemple citer le livre de Henry Malone, Islam Unmasked, publié en 2002 et qui prétend dénoncer « les mensonges qui sous-tendent les doctrines » et « la futilité des pratiques » islamiques.

Néanmoins, ce que reprochent une grande partie des lecteurs à la chaîne de librairies, c'est de garder des titres tels que Mein Kampf.
 

 



Jordan Peterson est l'un des professeurs les plus controversés du Canada. En 2017, il s'est vu refuser une subvention fédérale pour la première fois de sa carrière par le Conseil pour la recherche en sciences sociales et en humanités de son pays.

En cause, sa position jugée « non conformiste » dans le débat sur l’introduction en anglais de pronoms neutres tels que « zie » ou « zher » et sa contestation de l’idée nouvelle selon laquelle le genre serait une réalité subjective.

via Wikipedia, Newshub

Décès du dessinateur Olivier Cinna

$
0
0
Les Éditions Dupuis et l’équipe Aire Libre annoncent avec tristesse la disparition d’Olivier Cinna le 24 mars 2019, des suites d’une crise cardiaque. Né le 31 décembre 1972 à Caen, Olivier avait suivi en parallèle des études de danse classique au Conservatoire et de dessins aux Beaux-Arts de Caen. C’est cette dernière discipline qu’il approfondira à l’institut Saint-Luc de Bruxelles. 

Olivier Cinna © Chloe Vollmer-Lo
 

Dès son premier album, Mr Deeds, co-écrit avec Hugues Fléchard pour les Éditions Proust, il se fait remarquer en recevant en 2005 le prix Europe du festival de Bruxelles.

Dès lors, il poursuit sa carrière au sein du groupe Gallimard, chez Futuropolis, où il illustre les scénarios de Stéphane Piatzszek le temps de trois albums - Fête des morts et les deux parties d’Ordures : Entrée Nord puis Entrée Sud - qui l’imposent comme l‘un des maîtres du noir et blanc de sa génération.

En 2017, le dessinateur se révèle à la couleur avec son premier ouvrage chez Aire Libre, Hibakusha. Cet album, adapté d’une nouvelle de Thilde Barboni, permet alors au dessinateur de s’immerger pour la première fois dans la culture du pays du Soleil levant.

Toujours avec Thilde Barboni, Olivier se lance ensuite dans un nouvel ouvrage pour Aire Libre, Permafrost, dans lequel il relève le défi de donner ses couleurs à la banquise et aux fonds marins, atteignant un nouveau sommet dans son art de la mise en scène liée à la dynamique chromatique.

A ce jour, Olivier avait déjà dessiné une trentaine de planches de ce nouvel opus. Auparavant, il venait de terminer en ce milieu du mois de mars un recueil de dessins japonisants, Haïku, qui sera publié dans la collection des Cahiers Aire Libre en juin 2019.
 

Réforme du droit d'auteur : le lobby très insistant de l'édition

$
0
0
Ce mardi 26 mars, le Parlement européen procédera au vote sur la fameuse réforme du droit d'auteur de l'Union européenne. Un texte travaillé depuis plusieurs années par les législateurs de l'UE, qui concentre l'attention des éditeurs de presse, avant tout, mais aussi celle des éditeurs de livres. Pour preuve, l'intense travail de lobbying auprès des commissaires et membres de cabinet.

2 - Democracy
(TeaMeister, CC BY-NC 2.0)


Au fil du parcours législatif et à l'approche du vote final, le travail de communication des uns et des autres s'est déployé. D'un côté, éditeurs de presse et producteurs, attentifs à la création d'un droit voisin à leur avantage pour les premiers et d'une responsabilité élargie du diffuseur pour les seconds, et de l'autre, les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Amazon et Microsoft), qui cherchent à éviter une contribution au financement de la création et la mise en place de dispositifs de filtrage automatique.

Voilà pour le tableau, rapidement brossé : entre les deux camps, d'autres groupes de professionnels de la culture, comme les bibliothécaires, mais aussi des citoyens, inquiets de certains articles de la législation proposée, notamment l'article 13. Ce dernier impose la mise en place de dispositif de filtrage sur certains sites internet, pour éviter la mise en ligne de contenus protégés par le droit d'auteur.

Une telle obligation menacerait à la fois la liberté d'expression et les plateformes disposant de ressources moindres que YouTube ou Facebook, assurent un certain nombre d'organisations variées. Notamment la Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèques (IFLA), qui s'inquiète « d'un blocage de la liberté d'expression » et demande aux « parlementaires de voter la directive sur le droit d'auteur sans l'article 13 ».
 

Un lobby particulièrement attentif


Parmi les arguments régulièrement évoqués, notamment du côté des industries culturelles et des producteurs, le lobby déloyal exercé par les GAFAM auprès des parlementaires européens. Dans les faits, ces derniers sont désormais obligés de déclarer l'objet de leurs rencontres avec des acteurs privés, notamment les représentants de sociétés.

Cet effort de transparence a permis à Corporate Europe Observatory, un groupe de recherche qui s'intéresse à l'influence des lobbys sur le processus législatif européen, de classer les lobbyistes les plus présents auprès des parlementaires. Sur 765 rencontres déclarées, la Fédération internationale de l'industrie phonographique en compte le plus avec 37 rendez-vous, devant la Fédération des éditeurs européens, qui a obtenu pas moins de 27 entrevues avec pour sujet le droit d'auteur.

Le Groupement Européen des Sociétés d'Auteurs et Compositeurs obtient la troisième place, avec 25 rencontres. Google, lui, n'apparait qu'en 7e position dans ce relevé des rencontres déclarées par les parlementaires. La différence des moyens financiers, au-delà des moyens humains, dans ce lobbying doit toutefois être prise en compte : les possibilités financières de Google, même face à une industrie de l'édition européenne, restent significatives. Et l'on a encore en mémoire toute l'artillerie déployée via YouTube, qui appartient à Google.

Le lobby de l'édition s'est poursuivi, comme celui d'autres acteurs, jusqu'au dernier moment avant le vote décisif de ce 26 mars 2019, avec des vidéos d'éditeurs intervenants sur les réseaux sociaux, notamment le compte du Syndicat national de l'édition (SNE).
 


Des auteurs n'ont pas manqué de dresser un parallèle entre cette défense très engagée du droit d'auteur et la récente revendication d'organisations d'auteurs d'imposer un pourcentage minimum de droit d'auteur de 10 %.  


En effet, si la directive européenne comporte quelques articles orientés vers une amélioration des conditions des auteurs, notamment la possibilité de renégocier un contrat en cas de succès d'une œuvre publiée, elle n'évoque pas la possibilité d'un statut d'auteur, réclamation de plus en plus pressente de la profession, notamment en France...

Fiction, non-fiction, poésie et jeunesse : 2e sélection des Prix SGDL 2019

$
0
0

Le jury de la SGDL s'est réuni le 25 mars pour procéder à la deuxième sélection des livres pour les Grands prix 2019. La session des Grands prix SGDL récompense des auteurs confirmés dans quatre catégories : fiction, non-fiction, poésie et jeunesse. Viennent s'ajouter deux Grands prix SGDL pour l'œuvre en fiction et en traduction.
 

 
photo SGDL

 

Grand Prix SGDL de Fiction

Emmanuelle Bayamack-Tam, Arcadie, POL 
Sarah Chiche, Les enténébrés, Le Seuil 
Isabelle Marrier, Le silence de Sandy Allen, Flammarion
Serge Mestre, Regarder, Sabine Wespieser
Ingrid Thobois, Miss Sarajevo, Buchet-Chastel/Qui Vive

Grand Prix SGDL de Non Fiction

Robert Badinter, Idiss, Fayard
Eric Charmes, La Revanche des villages, Le Seuil
Delphine Horvilleur, Réflexions sur la question antisémite, Grasset
Frédéric Pajak, Manifeste incertain 7, éditions Noir sur Blanc
Michelle Perrot, George Sand à Nohant, Le Seuil

Grand Prix SGDL de Poésie

Olivier Apert, Si et seulement Si, Lanskine
Olivier Domerg, La somme de ce que nous sommes, Lanskine
Félix Jousserand, Mauvais penchant, Au diable Vauvert
Denis Rigal, La joie peut-être, Le Bruit du temps

Grand Prix SGDL du Roman Jeunesse

Sigrid Baffert, Tous les bruits du monde, Milan jeunesse 
Nathalie Bernard, Sauvages, Thierry Magnier
Stephen Carrière, L'enchanteur, Pocket Jeunesse
Laura Jaffé, Journal d’une fille chien, La Ville Brûle
Marie Pavlenko, Un si petit oiseau, Flammarion

Les lauréats des Grands prix pour l'oeuvre de fiction et Grand Prix SGDL - Ministère de la Culture pour l'oeuvre traduction seront dévoilés lors de la dernière sélection qui se tiendra au mois de Mai 2019.

 


Retrouver la liste des prix littéraires français et francophones

La confession et les excuses de Cesare Battisti, auteur de quatre meurtres

$
0
0
Après l’interrogatoire mené au bureau du procureur de Milan, Cesare Battisti a reconnu et confessé le meurtre de quatre personnes. L’ancien terroriste italien, arrêté après quarante années de cavale entre la France et l’Amérique du Sud, a également présenté ses excuses.


 

Francesco Greco, procureur en chef de Milan, a entendu Cesare Battisti au cours d’un interrogatoire qui s’est déroulé ce week-end. Fait inattendu, l’inculpé a reconnu les meurtres qu’il n’avait jamais admis jusqu’à présent. 

« Je suis conscient du mal que j’ai causé et souhaite présenter mes excuses aux familles des victimes », aurait-il déclaré, selon les propos que rapporte le procureur général. Toutefois, il aurait ajouté que ces actions ont été menées dans le cadre « d’une guerre juste ». 

Par ailleurs, Battisti n’aurait pas montré de remords, pas plus qu’il n’a accepté de donner les noms d’autres complices. Pour le procureur adjoint, Alberto Nobili, ces aveux sont extrêmement importants, puisqu’ils contredisent les thèses sur l’innocence de l’accusé. 
 

Les sordides années de plomb


Battisti avait fui avant le début de son procès en 1981 : passé par la France avant de se rendre au Mexique, puis de retour en France, où il publia et traduisit des livres de série noire, protégés par la doctrine dite Mitterrand. Par cette dernière, la France pouvait accueillir d’anciens terroristes italiens, à la condition expresse qu’ils cessent toute violence armée.



 
Cependant, en 2004, Jacques Chirac avait accordé la possibilité d’une extradition vers l’Italie. Cesare Battisti avait alors de nouveau fui, après plusieurs tentatives d’appels. Arrêté à Copacabana, en 2007, il avait obtenu le statut de réfugié politique, accordé par le président brésilien de l'époque, Lula. Mais le nouveau président Jari Bolsonaro, avant même les dernières élections, avait promis son extradition.

C’est en fin d’année 2018 qu’il fut finalement appréhendé, en Bolivie. 

Membre du groupe des Prolétaires armés pour le communisme, qui avait frappé durant les années de plomb, les excuses présentées ne semblent pas satisfaire l’opinion publique. Pour certaines, elles n’auraient que vocation à tenter de réduire sa peine.

À vos pupitres, prêts, lisez ! 15 minutes pour lire par jour, à l'école

$
0
0
L'association Silence, on lit ! est une association créée depuis 1901 pour défendre la lecture et ses bénéfices par sa pratique quotidienne et collective. Depuis 2001, elle a développé le concept Silence, on lit ! invitant les établissements scolaires à instaurer un quart d’heure de lecture par jour. Inaugurée pour la première fois dans le lycée Tevfik Fikret (Ankara, Turquie) il y a 18 ans, l'initiative séduit de plus en plus et s'exporte aujourd'hui dans un collège genevois : une première. 

crédit : Silence, on lit ! 


Le projet a été imaginé en 2001 dans un lycée à Ankara (Turquie). Le but : redonner aux élèves le goût de la lecture sans contraintes scolaires. Ainsi, chaque jour, les étudiants sont invités à lire pendant 15 minutes un livre de leur choix. Roman, BD, manga, fiction, roman d'aventures, polar, peu importe du moment que les étudiants trouvent du plaisir à la lecture. 

« C'est aussi un moyen de lutter contre l’illettrisme, l’exclusion, le repli identitaire et la violence », assure l'association sur son site web. 
 


Depuis son lancement, entre 800 et 900 établissements français participent. Le concept a séduit plusieurs pays comme la Belgique, le Canada, le Maroc, le Cameroun et dernièrement, la Suisse. 

C'est d'abord en Lausanne en 2017, et plus particulièrement à l'école des Bergières, que les Suisses ont adopté le concept de Silence, on lit !. Puis, les écoles primaires genevoises De-Livron et de Pâquis-Centre. 
 

Promouvoir la lecture dans un collège


C'est aujourd'hui au cycle des Grandes-Communes — un établissement d'enseignement du secondaire — à Genève d'être séduit par l'initiative. À partir de ce lundi 25 mars, la cloche retentira chaque jour à 10h20 pour annoncer le quart d'heure de lecture. Élèves, mais aussi enseignants et personnel administratif, près de mille personnes participeront. 

« Il y a beaucoup d’élèves qui n’ont pas l’idée de prendre un livre quand ils s’ennuient », souligne Alyssa, élève en 9e (correspondant à la 5e en France). Joy, en 10e (4e en France) se réjouit du projet qui change des « livres ennuyeux » imposés en cours de français. 

« L’esprit, c’est de rester uniquement sur le plaisir de lire et pas du tout sur l’évaluation ou le retour à faire à l’école », assure Juan Garcia, directeur du cycle des Grandes-Communes, au Petit-Lancy (GE). « Cela devrait permettre aussi aux ados d’atteindre un peu de proximité avec eux-mêmes, car ils sont souvent sur leur téléphone ou les réseaux sociaux », rajoute-t-il.

400 ouvrages ont été ajoutés au stock de la médiathèque du cycle pour assurer un accès à tous les élèves, dont ceux qui n'auraient pas forcément les moyens de s'en procurer. Une dizaine de livres seront donc mis à disposition des élèves dans chaque classe.
 
« Ce projet pilote, relève, pour l'instant, d'initiatives locales. Ces initiatives sont prometteuses et correspondent aux aspirations de l'enseignement obligatoire, en matière d'incitation à la lecture », a souligné le Département de l'instruction publique. 

Pour annoncer le lancement de ce projet, des élèves ont réalisé des affiches qui ont ensuite été accrochées sur les murs de l'école :

#carousel#

Via 20 Minutes 

Librophoros, deux librairies de Fribourg, à proximité des étudiants

$
0
0
Dans le cadre des assises de l'édition, qui se déroulent durant le Salon du livre de Genève, une rencontre inteprofessionnelle entre libraires québécois, français, belges et suisses aura lieu. L'occasion pour ActuaLitté de présenter les librairies suisses qui y prendront part.

Librairie Librophoros, à Fribourg
 Librophoros, CC BY SA 2.0

 
Après un apprentissage de libraire, Christophe Piller exerce le métier entre 1986 et 1989. Il est ensuite représentant pour des livres anglais et américains. En 1992, il fonde la librairie Librophoros à Fribourg. Une succursale de la librairie est ouverte sur le boulevard de Pérolles en 2017. À côté du monde du livre et de l’écriture, il est aussi actif dans le domaine du football, où il est entraîneur — formateur pendant 20 ans. En 2014, il revient à sa première passion, la chanson française. Il donne des concerts et est en pleine préparation d’un album.

Librophoros est bien plus que 2 librairies : lieux de rencontres et d’échanges depuis plus de vingt ans, elles sont aussi appelées « les librairies les plus proches des étudiants ». À Fribourg, situées, en face de l’Université de Miséricorde pour l’une et, au numéro 46 du boulevard de Pérolles pour l’autre, les 2 librairies sont à deux pas des collèges et écoles de la ville. 

Depuis sa création en 1992, Librophoros, littéralement le porteur de livres, développe ses compétences dans les livres juridiques, la littérature anglaise et américaine et dans les livres scolaires, plus particulièrement les livres d’apprentissage du français, de l’allemand et de l’anglais. Les sciences, la médecine, la psychologie et l’économie sont les domaines mis en avant par les gérantes de la librairie du boulevard de Pérolles. 
#carousel#
 
Pour combler les souhaits des grands comme des petits, Librophoros propose aussi un vaste choix de romans et de livres pour enfants. Les librairies emploient six libraires heureux de transmettre leur savoir à leur nouvelle apprentie. 

Ce sont donc au total sept personnes qui travaillent dans la joie et la bonne humeur – Christophe Piller lui sera présent aux assises de l'édition. Librophoros participe à la vie culturelle locale en soutenant des projets innovateurs, comme le festival Les Georges, la revue L’Epître ou encore les Semaines de la lecture.

Contact : christophe@librophoros.ch, www.christophepiller.ch ; infos@librophoros.ch ; perolles@librophoros.ch

Informations :
Librairies Librophoros, Rue de Rome 1, 1700 Fribourg, +41. 26 322. 46 .26 ; Bd de Pérolles 46, 1700 Fribourg, +41. 26 322. 46 .56 

www.librophoros.ch
Viewing all 43782 articles
Browse latest View live